Accueil > La fouée et l’Anjou, toute une histoire !
Apparue à l’époque gallo-romaine, mise en évidence par Rabelais dans son roman « Gargantua » au 16e siècle avant de faire la fierté de l’Anjou, les fouées d’Angers tiennent la vedette sur la carte du Clos de Soucelles.
Faisons un saut de plusieurs siècles en arrière, pour assister à la cuisson du pain, une fois par semaine. Nous sommes à l’époque gallo-romaine. Pour en tester la bonne température, la famille réunie autour du four y place le reste de la pâte pétrie en petites boules aplaties avec les paumes de la main. Lorsqu’elle s’étire et se creuse en gonflant, quelques minutes plus tard, c’est que la pâte est cuite à point.
Ainsi est née la fouée, qui tire son nom actuel de l’expression « pâte à la fouée », autrement dit cuite sur un petit feu de fagots. C’est l’explication donnée bien plus tard, au 19e siècle, dans le glossaire étymologique de l’Angevin Charles Ménière.
Très vite, la fouée conquiert tout l’ouest de la France, en prenant de diverses appellations, comme la fouace . Au Moyen Âge, elle devient un aliment de luxe parce qu’elle sert d’écuelle à des mets fins servis à l’occasion de grands événements religieux ou familiaux.
Au 16e siècle, la fouée obtient ses lettres de noblesse lorsque Rabelais, médecin de son état, romancier à ses heures, en vante la finesse du goût dans « Gargantua ».
Elle est vendue à la criée au 19e siècle, quand elle fait office de casse-croûte pour les ouvriers sur le chemin du travail, avant de disparaître lorsque éclate la première guerre mondiale.
Mais la fouée résiste aux événements et au temps qui passe. Elle réapparaît peu après sous sa forme actuelle. C’est avec la farce – ces farces si chères à Rabelais – qu’elle s’est diversifiée depuis, pour le plus grand bonheur des convives.
Mogettes, rillettes, fromage, champignons, les formules sont à présent multiples, largement suffisantes pour satisfaire tous les goûts.
Et la force de la tradition demeure : les fouées d’Angers sont toujours faites à base de pâte à pain comme on le faisait autrefois cuite au feu de bois. Elles sont le témoin des traditions culinaires dans l’ouest de la France, en particulier en Anjou, berceau de la dynastie des Plantagenets, territoire chargé d’histoire dont les châteaux laissent une trace indélébile.
L’Anjou reste cependant le berceau de la fouée, qui s’associe à sa manière à la majesté des lieux.
Le territoire, dont les contours sont proches de ceux de l’actuel département du Maine-et-Loire, tout comme Angers et ses 156 000 habitants (en 2019), en imposent. La ville-centre de cette communauté des communes de plus de 400 000 âmes est réputée pour ses universités, ses musées, son château des ducs d’Anjou et, plus récemment, son développement du domaine végétal.
Mais allez donc chasser le naturel, il revient au galop : lorsque l’odeur des fouées d’Angers vous attire jusqu’à la table, la simplicité reprend le dessus de plein droit.
Elles s’imposent pour un repas propice à la convivialité.
Fête de famille, repas de fin de congrès, retrouvailles entre amis (es) de longue date ? Peu importe. Tous les motifs sont recevables pour justifier – mais faut-il nécessairement justifier ? – l’occasion de goûter les saveurs des fouées d’Angers.
Les fouées d’Angers sont LA grande spécialité du Clos de Soucelles, qui s’étend sur un vaste domaine à 15 km d’Angers. Cet établissement respecte la tradition ancestrale à la lettre puisque la pâte est cuite au feu de bois.
Un anniversaire ? Un mariage ? Ses deux grandes salles de réception, d’une capacité de 131 et 126 convives, se prêtent à toutes les formes d’événement. Elles procurent l’occasion de partager un repas authentique sur place.
Le Clos de Soucelles dispose également d’un service traiteur qui permet de déguster ses fameuses fouées à domicile.
L’établissement dispose par ailleurs d’une cabane avec un couchage prévu pour 4 personnes ainsi que de 4 chambres de 4 personnes et une de 6 personnes pour un total de 26 couchages et d’un terrain de camping équipé de toilettes et de douches.